L'Atelier du Geste Pianistique
Par Jean-Luc Deloeul
Comprendre les éléments constitutifs de la technique pianistique
Jouer du piano ne peut se résumer à enfoncer des touches de piano avec les doigts. C’est bien plus complexe. En fait, lorsque qu'un pianiste joue un morceau, il se passe un ensemble de choses qui lui permettent de jouer comme il le fait. Toutes ces choses sont les éléments constitutifs de la technique pianistique ou ECT.. Pour pratiquer le piano de façon efficiente, il est indispensable de connaitre et de savoir les pratiquer.
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Les voici donc :
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Énergie cinétique
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L'énergie cinétique (EC) est l’énergie que possède un corps du fait de son mouvement. Dans le jeu du pianiste, il est capital d'utiliser l'EC correctement, sinon jouer devient difficile voir impossible. Par exemple, la technique des accords utilise largement l'EC.
Contact préalable (du doigt avec la touche)
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Si, juste avant de jouer une note, le contact entre le doigt et la touche est déjà établi, il n'y aura aucune perte de temps pour produire le son car la distance entre le doigt et la touche est alors nulle. C'est cela, la notion de contact préalable. Si le contact n'est pas établie entre le doigt et la touche, la distance n'est pas nulle est prendra donc du temps pour la parcourir avant de produire le son. le contact préalable permet :
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Le jeu de bas en haut
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La présision importante
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L'anticipation
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Etc..
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Pouvoir de flexion (des doigt et du poignet)
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Posons l'avant la main et les doigts à plat sur une table. Décontractons nos muscles. Les doigts sont maintenant naturellement déployés sur toutes leur longueurs. Les angles MP, IPP et IPD sont alors proche de 0°. Sachant que l'angle maximum des ces articulation est de 90°, le pouvoir de flexion de chaque doigt est dans ce cas maximum. si le poignet était en extension, sont pouvoir de flexion serait alors maximal. Maintenant, si les doigts sont déjà bien fléchis, il auront alors un pouvoir de flexion plus limité. La position de la main est généralement enseigné crée un pouvoir de flexion assez limité ce qui va empêcher l'élève de jouer de façon optimum. Rechercher les pouvoir de flexion (des doigts et poignet)
Cohésion des doigts
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Les doigts de la main doivent, dans la mesure du possible, avoir à peu prés la même forme. Par exemple, Il n'est pas normal d'avoir la configuration suivante : l'index déplié, le majeur fléchi, l'annulaire déplié, l'auriculaire fléchi. dans ce dernier cas les doigt ne soit pas en cohésion et cela nuit au jeu du pianiste.
Synergie des doigts
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La synergie des doigts c'est lorsque chaque doigt aide les autres. Les doigts alors travaillent ensemble pour aider a la réalisation d'un mouvement plus complexe.
Traction omnipresente des doigts
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Lorsque le contact est établie entre les doigts et les touches, il faut en permanence maintenir un équilibre de force entre le bras qui tire les doigts hors du clavier (vers le pianiste) et les doigts qui y résiste en s'accrochant aux touches du claviers pour ne pas en sortir. Autrement dit, le bras tire pour sortir du clavier tandis que les doigts y résiste en s'agrippant sur les touche afin de rester sur le clavier. Lorsque les doigts sont en contact avec les touches, le bras ne doit jamais pousser sur les doigts. De plus, il est difficile de s'abimer des articulations de la main par compression car on tire le et ne pousse jamais. On peut imaginer chaque doigt comme un élastique tendu légèrement qui serait attaché du poignet et à l'extrémité du doigt.
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Le jeu de bas en haut
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Si le contact entre le doigt et la touche est préalablement établie alors le jeu de bas en haut est possible. Je jeu de bas en haut consiste à établir le contact entre le doigt et la touche puis d'enfoncer la touche sur son petit centimètre d'enfoncement puis de continuer l'enfoncement sans bloquer le geste. ainsi le poignet remonte et on a alors l'impression que le pianiste joue les notres de bas en haut et non l'inverse comme un novice le ferait.
Le jeu en escalier
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On veux jouer les trois notes do, ré et mi avec le1, 2 et 3. Au lieu de créer un geste pour chaque doigt doit 3 gestes distincts, on va, à la place, créer un geste unique mais plus général. La première note est jouée avec le pouce en fléchissant très modérément le poignet. Puis la seconde note est jouée avec l'index en continuant un peu plus la flexion poignet. Enfin la dernière note est jouée avec le majeur en continuant encore un peu la flexion poignet. On voit donc qu'une triple flexion poignet à démarrer avec le pouce et s'est terminer avec le majeur. c'est une grande flexion qui s'étend sur trois note à jouer. C'est exactement ça le jeu en escalier.
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Anticipation du mouvement
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Lorsque une note est en train d'être jouée, il est indispensable à ce moment là d'avoir si c'est possible le contact préalable du prochain doigt sur la prochaine note à jouer. Cela permet d'enchainer rapidement les notes à jouer. Bref, on peut dire qu'il faut toujours avoir un coup d'avance. Pour les petit niveaux, cet ECT doit être appliquer de façon systématique lors de l'étude de l'instrument, pour les autres niveau, il faut être conscient de cet ECT. Un des effets bénéfique de l'application de cet ECT est qu'il est difficile d'oublier un morceau car on pense en permanence à la note N+1 lorsque la note N est joué.
Enfoncement inscrit dans un mouvement
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Pour obtenir un volume sonore précis lors de l'enfoncement d'une touche, Il faut créer un mouvement général à l'intérieur duquel une touche sera enfoncé. Si le mouvement général est absent, il sera vraiment difficile voir impossible d'obtenir la précision escomptés.
Nous pouvons définir maintenant une règle absolu, on pourrait dire un commandement, qu'il faut appliquer en permanence dans le jeu du pianiste : pour enfoncer une touche, il faut :
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Il faut la présence d'un mouvement avant d'enfoncer la touche.
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Il faut continuer le mouvement durant l'enfoncement de la touche.
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Il faut continuer le mouvement après que la touche ai été enfoncée.
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Résumons : Il ne faut jamais jouer une note sans qu'elle ne soit inscrite dans un mouvement englobant l'enfoncement de la touche.
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Le geste du pianiste
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Ce geste peut se penser comme deux sous-gestes :
Le geste qu'on appelle «un aller» :
Le geste qu'on appelle «un retour» :
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Recherche du geste
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Pour exécuter un trait pianistique fraichement déchiffrées, Il faut étudier et rechercher les geste adéquats. Mais quels gestes ? En effet, on ne sait pas d'avance les gestes à faire pour résoudre ce trait. C'est pourquoi on agit par des approximations successives. Bref, il faut expérimenter divers possibilités et ainsi découvrir celles qui permettent la meilleure exécution du trait pianistique. Mais expérimenter n'est pas souvent suffisant. Il faut aussi avoir la connaissance des ECT qui permettent d'orienter ses choix de gestes. En définitive, l'expérimentation, l'expérience personnelle et les ECT ont toutes chances de venir à bout d'un trait pianistique. Un des objectifs de cette recherche est d'avoir le moins d'effort musculaire à fournir.
J'insiste, l'étude des gestes doit être permanente car c'est le garant du progrès pianistique. L'échec sera probablement au rendez-vous pour ceux qui voudront résoudre le trait pianistique sans étudier et rechercher le geste. Il en ira de même pour ceux qui considèrent les doigts juste comme des petits marteaux au lieu de penser en terme de gestes.
Chaque personne jouant du piano a toujours une collection de trucs qui résous différentes difficultés technique. Même si ces personne n'en non pas toujours conscience, ces trucs sont la plupart du temps des gestes ou partie de gestes. Si on pense en terme de truc et non de gestes, on risque fortement de limiter sa progression pianistique.
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Les fonctions standard du membre superieur
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La phalange 1 crée une action verticale
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La phalange 2 crée une action verticale et horizontale
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La phalange 3 crée une action horizontale
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La flexion poignet crée une action verticale puis en fin de course une action horizontale
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L'avant bras cré une action verticale
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Le bras crée une action horizontale
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Le buste créée une action horizontale
Guidage de la main et propulsion
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Décollage, atterrissage, direction, pouvoir de flexion...
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Horizontalisation du jeu
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??? Rechercher la souplesse
Le pianiste doit s'observer en permanence pour détecter certains problèmes. Et l'un des problèmes est lorsque la main semble n'être plus très souple.
Etc…
Rotation
(inclinaison radiale ou cubitale) en jouant plusieurs notes(ex 345)
La souplesse apparente de la main
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La main idéale
Long pouce,
Long doigts,
Doigts fin pour passer entre les touche noir, Laxité,
Grande main
Poignet angle
MP extension négative
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Principes fondamentaux
Energie cinétique (Elan avec ou sans contact préalable)
Jeu progressif (Enfoncement dynamique)
Rotation horizontale
Cohésion et synergie des doigts (esthétique du geste)
? Horizontalisation du jeu
Jouer de bas en haut
Anticipation du mouvement (une longueur d'avance)
Système de propulsion des doigts
Ne pas bloquer les mouvements
Brièveté des mouvements (Retrouver rapidement une position jouable)
Recherche de meilleur geste dans la souplesse
Positionnement et Repositionnement (poignet bas)
L'appui sur les touches déjà enfoncées doit être minimum
Losque les yeux empeche l'assimilation de mouvement (et donc sa découverte)
Trempoline Équilibriste
Se reposer sur ses doigts
Profiter de l'elasticité de la main
Principes autres
Les arches de la main
Étudier peu fort et sans effort physique
La main idéale
Cas de figures
Grands déplacements & Doigts en diagonal
? Le progrès grâce au une vitesse exagéré du mouvement (découverte du mouvement)
? Le domaine de l'observable est très limité? Ouvrir la main et ecarter les doigts
Idées reçues et qui sont fausses
Pousser le piano en permanence
Un jour et tout d'un coup, ma main se débloquera
Autres
Difficulté d'apprendre un mouvement, un morceaux
Dummy
? Guidage g d h b , 2-3-4 , 1-5